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Voyez le reportage de Yohann Gasse dans cette vidéo.
«Je dirais que c'est peu commun, l'angle avec lequel on travaille, même à la hauteur du Québec. Parmi les corps de police qui ont fait des projets similaires au nôtre, l'angle avec lequel on veut le travailler attire l'attention», souligne le capitaine au soutien opérationnel, Dominic Simard, qui participe au projet.
L'intervenante spécialisée en violence conjugale Josianne Larouche explique que l'initiative se concentre surtout sur la personne qui commet les actes de violence. «C'est le premier chaînon. C'est cette personne qui commet les gestes. On ne la traite pas, on l'arrête, on la met en cellule, et après ça, elle se retrouve dehors, elle se trouve une autre victime et elle refait de la violence», explique-t-elle.
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Le but du projet est donc de prévenir cette récidive. Pour ce faire, les intervenants vont diriger les auteurs de violence conjugale à des ressources pour qu'ils aient accès aux services nécessaires.
«Il ne faut pas nuire au processus judiciaire. Quand la personne est arrêtée, il faut faire attention pour ne pas s'introduire au niveau du contrevenant n'importe comment. Je ne veux pas arriver et briser une enquête en cours. Il faut s'introduire de la bonne façon. Il faut discuter avec la poursuite, avec les enquêteurs. Voir où on peut faire une différence», ajoute le capitaine Simard.
«On veut permettre d'échanger sur de bonnes pratiques et créer ou orienter un service qui n'existe pas auprès des personnes qui sont responsables du contrôle coercitif.»
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