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Selon le vice-président du Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec, Luc Boissonneault, 94 employés auraient décidé de quitter le navire, tandis que, normalement, la municipalité était habituée de voir en moyenne 20 départs par année.
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«Des personnes de trois, quatre et cinq ans d’ancienneté qui nous ont quittés. Former ces gens-là, c’est un coût pour les citoyens et on perd une expertise excessivement grande», a déploré M. Boissonneault en entrevue.
En vue des négociations concernant le renouvellement de leur convention collective, les cols bleus de Québec espèrent revoir l’organisation du travail afin de devenir plus attractifs pour les travailleurs de soir et de week-ends.
«Il va falloir s’asseoir avec ces gens-là et créer des comités de travail dans le but d’optimiser ces horaires et qu’ils soient attrayants», a ajouté Luc Boissonneault.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.