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M. Wynnyckyj était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 au début de conflit. Il est de retour en entrevue avec Noémi Mercier pour faire le point après un mois de guerre.
À voir dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Le professeur s’est récemment rendu à la capitale de l’Ukraine. Pendant sa visite de deux jours, il a constaté que les Ukrainiens n’ont peur de rien. Malgré le conflit et les explosions qu’on peut entendre à une cinquantaine de kilomètres, la vie continue à Kyiv et dans ses environs. Il raconte qu’il était même possible de voir des résidents aller prendre un café.
«C’est un mois de guerre. C’est un mois de résistance. C’est un mois de fierté pour les forces armées de l’Ukraine, exprime le père de famille. Je ne crois pas qu’il y avait des gens dans le monde qui croyaient que c’était possible que les Ukrainiens arrêtent l’armée russe.»
M. Wynnyckyj souligne particulièrement le sentiment de solidarité qui a émergé entre les Ukrainiens se battant pour la défense de leur pays contre l’envahisseur russe.
Pour la première fois en deux semaines, la Russie et l’Ukraine participent à des pourparlers ce qui a été interprété comme un pas vers la fin de l’invasion. En marge des discussions, la Russie a annoncé qu’elle allait «diminuer» ses opérations militaires à Kyiv.
«Je suis très sceptique, vraiment. Nous avons beaucoup de raisons d’être sceptiques avec toutes les choses qui viennent de la Russie, soutient le professeur. Poutine avait promis qu’il n’allait pas faire une invasion et il a fait une invasion.»
Selon M. Wynnyckyj, le président russe, Vladimir Poutine, tente de trouver une porte de sortie. Cependant, les récentes annonces ne lui inspirent que très peu confiance.
«Nous devons comprendre que Poutine est un idéologue. Il a besoin de contrôler l’Ukraine. Il a besoin de contrôler Kyiv, qu’il croit est la mère des villes russes», explique M. Wynnyckyj.