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Plus de 2000 personnes étaient réunies pour l'évènement festif. Une heure après la dernière performance musicale, un groupe de jeunes s’est introduit sur le site accessible à tous. Peu de temps après, une violente bagarre a éclaté.
«La sécurité a commencé à courir vers la foule. Donc là, je me demandais ce qu’il se passait. Puis, il est revenu et a tiré un jeune avec bras en l’air. Il l’a emmené à terre. [...] Mais le gars a été poignardé. Il avait des blessures par arme blanche. Il était à terre et saignait», a raconté l'artiste Ranki, qui a fait la dernière performance et se trouvait derrière la scène au moment de l'agression.
«Les gens commençaient à courir partout. C’est là qu’on se rend compte que plusieurs personnes ont été poignardées.»
Sur les vidéos partagées sur les réseaux, on peut voir clairement que l’un des jeunes a un couteau dans sa main. Les jeunes blessés ont été transportés à l’hôpital dimanche soir. Ils se trouvaient dans un état critique dans la nuit, mais leur état de santé s'est amélioré lundi matin.
«C’est vraiment regrettable ce qui est arrivé et que les jeunes n’ont pas de respect pour la communauté. Et, ils ont cassé un évènement qui était familial», a dit Miguel Gonzalez, qui a participé au festival.
Les organisateurs du festival dénoncent les agissements de ces adolescents, alors que l'agression n'était pas liée avec l'évènement.
«Selon ce que m’a dit la sécurité, ce sont des personnes de gangs de rue et qui ont commencé le problème. Ce n’est pas exactement la personne qui a été victime qui faisait partie d’un gang de rue, sinon que le problème a commencé avec les gangs de rue», a indiqué Anibal Cruz, directeur du festival de la République Dominicaine.
«Je me sens un peu triste dans la façon que ça s’est fini. Ce n’est pas ce genre de chose qui arrive dans nos festivals. J’espère juste que ce genre d’événement ne va plus se reproduire dans le festival», a conlu Ranki en entrevue.
Le Service de police de la Ville de Montréal n'a pas fait d'arrestation pour le moment et une enquête est toujours en cours. Le ou les agresseurs ont pris la fuite à pied le soir même. Des enquêteurs, des maîtres-chiens et des techniciens en identification judiciaire ont été déployés sur le terrain, dans le secteur du parc Frédéric-Back.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon ci-contre.
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