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Le Parti libéral, le Bloc québécois et du Nouveau Parti démocratique ont fait front commun face à la décision des «géants du web» de retirer l'accès aux nouvelles pour les utilisateurs canadiens sur ses plateformes.
«Évidemment on diverge d’opinion sur un paquet d’autres [questions], mais sur celle-là on est assez unis depuis le début. On a travaillé très fort sur C-18. [...] Notre stratégie est de montrer à Google et à Meta qu’on se tient debout, qu’on ne se pliera pas devant les menaces et devant les tactiques d’intimidations dont ils font preuve depuis quelque temps», a expliqué Martin Champoux, porte-parole du Bloc québécois en matière de patrimoine, culture et communications.
Il soutient que cette loi était attendue «avec impatience» par l’industrie médiatique au Québec et au Canada.
Mercredi matin, Québecor et Cogego ont d'abord annoncé qu'ils retiraient sur le champ toutes leurs publicités des plateformes de Meta, Facebook et Instagram, en guise de protestation. Par la suite, différents gouvernements et entreprises du pays leur ont emboîté le pas.
«Ça a peut-être un peu forcé la main au gouvernement parce qu’on mettait beaucoup de pression au Bloc depuis longtemps pour que le gouvernement cesse d’investir autant de publicités dans les médias numériques et aussi peu dans les médias traditionnels», a indiqué le député fédéral en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
M. Champoux espère que ces moyens pris pour protester contre les «géants du web» auront un effet «boule de neige».
«J’espère que les gens vont dire: "oui, effectivement, je peux faire ma part par exemple en allant consulter les nouvelles directement sur le site de ceux qui les produisent», a-t-il ajouté.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil 17 ci-contre.
Avec les informations de La Presse canadienne