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L'homme, qui a plusieurs antécédents criminels, aurait fait une autre victime le 17 février dernier en Ontario.
Sylviana, son ex-petite amie, venait de mettre fin à sa relation avec Jérémy Gosselin lorsqu’elle dit avoir été frappée par l’accusé. Le tout a d’ailleurs été capté par une caméra de surveillance.
«Je me souviens que j'étais à terre et je me suis dit: "ayoye, est-ce que je vais crever là?" Il me donne un coup ou deux et c’est fini là. Je vais saigner à mort et il va me laisser là», a confié Sylviana à Noovo Info.
Sur la vidéo, on peut entendre Jérémy Gosselin lui faire des menaces.
«J’ai fait du combat toute ma vie, man. J’vais te défigurer. Veux-tu vraiment que je te défigure?»
Sylviana raconte que sa relation avec Jérémy Gosselin s’était mal terminée et se souvient qu’elle avait un mauvais pressentiment lorsque son ex-petit ami s’est présenté seul chez elle afin de récupérer certains effets personnels.
«Je ne voulais plus lui faire de câlins ou avoir du sexe avec, et ça l'enrageait. Il n’a pas arrêté de me faire des psychoses pendant plusieurs heures», a ajouté la victime présumée.
«Ce gars-là, c'est un vrai danger public.»
À la suite de l’événement, Sylviana a décidé d'aller porter plainte à la police de Toronto. Jérémy Gosselin est accusé d'étranglement, de voies de fait et de harcèlement, mais il demeure introuvable.
Pendant ce temps, M. Gosselin était déjà dans la mire des enquêteurs de la nouvelle équipe du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), spécialisée en violence conjugale. Les autorités québécoises de Longueuil (SPAL) ont obtenu un mandat pancanadien pour l'arrêter.
En cavale depuis plusieurs mois, l’accusé a finalement été arrêté à l’aéroport international Pearson de Toronto, alors qu’il tentait de prendre la fuite à Vancouver.
Il est présentement détenu en Ontario et les démarches sont en cours pour le faire comparaître devant un juge. Jérémy Gosselin sera éventuellement rapatrié au Québec afin de faire à plusieurs chefs d’accusation.
Selon le SPAL, Jérémy Gosselin aurait pu faire d’autres victimes.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, l’inspecteur au SPAL Régis Audet incite les présumées victimes de Jérémy Gosselin à contacter les autorités si «elles se sentent prêtes à faire une dénonciation».
«À toutes les femmes qui sont victimes de violence conjugale, sachez que le service de police sera toujours là», a-t-il assuré.
En janvier dernier, Marilyn Viola a dénoncé à Noovo Info les actes barbares que Jérémy Gosselin auraient commis à son endroit. «J’ai souvent eu peur de mourir», avait-elle confié.
La mère de famille, qui aurait été sauvagement battue par son ex-conjoint, a réagi à son arrestation. Elle se dit «rassurée» et «soulagée» à la suite de l’arrestation de Jérémy Gosselin.
«Je suis prête à entamer une nouvelle étape dans mon processus de guérison. J’encourage toutes les femmes vivant de la violence conjugale d’avoir la force de porter plainte car un homme qui agit de la sorte ne devrait pas être en liberté», a-t-elle écrit à Noovo Info.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.