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Présentement, ils vivent dans une chambre avec un frigidaire, où ils payent 400$ par mois, «dans un endroit peu recommandé». «On n’a pas le choix de vivre-là lorsqu’il n’y a pas d’autres options», a expliqué M. Pinette.
Durant les quatre dernières années, ce couple a vécu au domicile de quatre personnes différentes. À court d'options actuellement, le couple risque de se retrouver à la rue.
«Toutes les solutions sont presque bonnes quand on est rendu à ce niveau-là», a lâché M. Pinette. «Cela n'a aucun bon sens. Et je ne suis pas le seul à vivre comme ça.»
Bien que le couple pourrait se tourner vers des organismes venants en aide aux locataires, les demandes explosent. Ils sont plus que jamais débordés. «Les gens appellent à l’aide juste à la dernière minute parce qu’ils espèrent trouver un logement», a révélé Mario Mercier de l'Association des locataires de Sherbrooke, qui dénonce la lenteur de la Ville à agir dans ce dossier.
Selon M. Mercier, les organismes peinent à offrir des services en raison du manque de soutien provenant de la Ville de Sherbrooke. «Le 1er juillet arrive et si la Ville n’a pas pris les démarches nécessaires, elle n’a pas de services à offrir à la population», a-t-il déploré.
D'ailleurs, le couple sherbrookois espère trouver une personne qui pourrait leur louer une partielle de terrain afin d'y planter leur tente. «[L'objectif serait] de survivre-là jusqu’à la fin de l’été le temps de trouver un logement», a précisé Keven Pinette.
Voyez le reportage de Dominique Côté dans la vidéo ci-contre.