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À quelques jours du départ, l'ultramarathonien se dit «prêt» à relever le défi.
«Ça va être le plus gros défi sportif que j’ai fait jusqu’à présent. Mais je me suis vraiment bien préparé», a-t-il confié en entrevue. «Je vais calquer le trajet migratoire du papillon monarque québécois, qui part du Québec et qui va se rendre jusqu’au centre du Mexique, dans la région Michoacán.»
La course durera plus de 90 jours. Le Montréalais compte arriver à destination le 1er novembre.
«Cela représente à peu près 50 à 60 kilomètres [par jour], dépendamment du terrain et de la fatigue», a-t-il ajouté. «C’est l’ultime ultramarathonien.»
M. Battah sera accompagné de son épouse et de sa fille âgée de 10 ans, qui feront le trajet en véhicule récréatif. Pour lui, ce projet est un cri du coeur pour les prochaines générations.
«À force de creuser sur le sujet, j’ai réalisé qu’il y avait plusieurs points de convergence entre [le papillon monarque] et ma réalité comme coureur. On sait qu’il est en danger. On va vraisemblablement le classer sous peu comme espèce en voie d’extinction.»
Depuis un an, il monte ce projet afin de sensibiliser la population, et particulièrement les jeunes, sur les enjeux environnementaux et sur la préservation des espèces pollinisatrices.
«Aujourd’hui, on n’a plus d’excuses et on ne peut pas juste se croiser les bras puis attendre à ce qu’il y ait un autre problématique majeur au niveau du climat et de l’environnement. Il faut agir», a lancé l'ultramarathonien.
M. Battah invite la population à planter des oasis pour les papillons monarques ou de faire un don afin de sauver l'espèce.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny ci-contre.