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Mais ce n’est pas tout. Même s'il y a un peu moins de cônes, la Chambre de commerce de Montréal affirme que la réduction du nombre de chantiers de construction bloquant l'accès au centre-ville n'a pas été un succès.
Le rapport indique que 93% des rues du centre-ville ont été totalement ou partiellement bloquées à un moment au cours de la dernière année. Une situation pratiquement inchangée depuis 2022 (94%).
«Quand on a mesuré la congestion des obstacles, c’était clair qu’il y a un enjeu de coordination des chantiers et une multiplication des chantiers», a expliqué le président de la Chambre de commerce de Montréal, Michel Leblanc, lors d’un entretien avec Noovo Info, vendredi.
Les lignes apparemment interminables de cônes de signalisation de Montréal ont longtemps été une plaisanterie courante, au point que des versions miniatures sont vendues dans les boutiques de souvenirs comme emblème de la ville.
De leur côté, la Ville de Montréal justifie que ces nombreux sont cruciaux pour la vitalité commerciale du centre-ville.
«Quand on voit des cônes avant un chantier, c’est sûr que c’est frustrant. Est-ce qu’on peut changer ça? Non, parce que la règle est dictée par le gouvernement du Québec», a répliqué le porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin.
L'administration et la province se sont engagées à rendre les cônes moins visibles au centre-ville, notamment en réduisant leur taille et en obligeant les entreprises à les retirer plus rapidement une fois les travaux terminés.
Selon un sondage, 53% des répondants affirment que l’inaccessibilité les découragent à aller travailler en présentiel à Montréal.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.
Avec les informations de La Presse canadienne