S'identifiant désormais sous le nom de Levana Ballouz, l’accusée a livré sa plaidoirie mercredi au palais de justice de Longueuil et a présenté au jury une photo de sa famille pendant les Fêtes, demandant «comment une tragédie de ce genre aurait bien pu arriver à une si jeune et belle famille».
Ballouz, âgée de 38 ans, avance que sa conjointe aurait tué ses fils de 2 et 5 ans pendant les dix minutes où elle serait partie chercher de la bière. C’est à ce moment où une caméra de surveillance a filmé le père de famille faire un clin d’œil avant de se diriger dans le logement où la famille résidait.
L’accusée dit avoir tenté de s’enlever la vie après la découverte des corps, non par culpabilité, mais par désespoir.
Cette hypothèse est totalement à l’opposé de celle de la Couronne, qui clame que Ballouz a poignardé sa conjointe à 23 reprises, a pris le temps de boire de la bière sur le balcon alors qu’il planifiait la mort de ses fils.
La Couronne suppose que Ballouz aurait étouffé ses fils avec un oreiller. Le père des enfants aurait tenté de dissimuler les preuves en déclenchant un incendie avant de tenter de s’enlever la vie en avalant du lave-glace.
Un pathologiste venu précédemment témoigner au procès n’a pas pu identifier clairement la cause du décès des petits. Leurs corps ne portaient pas de marque de violence.
Mme Ballouz a lancé mercredi que les thèses de la Couronne et des experts qui ont témoigné au procès n’ont pas démontré qui est l’auteur des meurtres. L’accusée a tenté à plusieurs reprises de discréditer les éléments de preuve.
La mère et grand-mère des victimes, Sylvie Guertin, n’a pas assisté à la plaidoirie de Mme Ballouz, mais a dit aux journalistes faire confiance au jury.
«Mon deuil n’a pas été fait depuis deux ans et trois mois, a-t-elle lancé en échappant un sanglot. On a passé par toutes les émotions.»
«Si la cause ne va pas en la faveur de Synthia, c’est certain que je vais aller en appel», a-t-elle conclu.
Le juge donnera ses directives au jury samedi.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.
Mohamad Al-Ballouz, qui s’identifie aujourd’hui comme une femme, a martelé au jury que son ex-conjointe Synthia Bussières a commis les meurtres de leurs deux fils à Brossard avant de s’infliger des blessures pour camoufler les pistes.
Connue désormais sous le nom de Levana Ballouz, l’accusée a livré sa plaidoirie mercredi au palais de justice de Longueuil et a dévoilé au jury une photo de sa famille pendant les Fêtes, demandant «comment une tragédie de genre peut arriver à une si jeune et belle famille».
«Vous avez devant vous une femme, une mère. Bonne délibération», a-t-elle lancé au juré.
Ballouz, âgée de 38 ans, avance que sa conjointe aurait tué ses fils de 2 et 5 ans pendant les dix minutes où elle serait partie chercher de la bière. C’est à ce moment où une caméra de surveillance a filmé le père de famille faire un clin d’œil avant de se diriger dans le logement où la famille résidait.
L’accusée dit avoir tenté de s’enlever la vie après la découverte des corps, non par culpabilité, mais par désespoir.
Cette hypothèse est totalement à l’opposé de celle de la Cour, qui clame que Ballouz a poignardé sa conjointe à 23 reprises, a pris le temps de boire de la bière sur le balcon alors qu’il planifiait la mort de ses fils.
La Couronne suppose que Ballouz aurait étouffé ses fils avec un oreiller. Le père des enfants aurait tenté de dissimuler les preuves en déclenchant un incendie avant de tenter de s’enlever la vie en avalant du lave-glace.
Un pathologiste venu témoigner mardi au procès n’a pas pu identifier clairement la cause du décès des petits. Leurs corps ne portaient pas de marque de violence.
Mme Ballouz a lancé mercredi que les thèses de la Couronne et des experts qui ont témoigné au procès n’ont pas démontré qui est l’auteur des meurtres. L’accusée a tenté à plusieurs reprises de discréditer les éléments de preuve.
La mère et grand-mère des victimes, Sylvie Guertin, n’a pas assisté à la plaidoirie de Mme Ballouz, mais a dit aux journalistes faire confiance au jury.
«Mon deuil n’a pas été fait depuis deux ans et trois mois, a-t-elle lancé en échappant un sanglot. On a passé par toutes les émotions.
«Si la cause ne va pas en la faveur de Cynthia, c’est certain que je vais aller en appel», a-t-elle conclu.