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Si Québec ne fait rien, les villes n'ayant déjà pas beaucoup de soutien financier vont devoir en prendre la responsabilité, selon les partis d'opposition, qui critiquent l'absence du gouvernement Legault.
«Il y a clairement un manque de leadership de la part de Genevieve Guilbault en matière de transport collectif», a dénoncé le député libéral, Monsef Derraji. «C'est l’image d’un gouvernement qui a perdu le contrôle des finances publiques.»
«La ministre doit imposer une certaine direction, prendre le leadership et s’asseoir avec les sociétés de transport ainsi que les maires pour trouver des solutions», a renchéri le député péquiste Joël Arseneau.
Selon le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, toutes les villes du Québec sont touchées par cette problématique. «Pour nous, on ne peut pas faire de déficit. […] on veut avoir un peu de prévisibilité», a-t-il expliqué.
Parmi les différents scénarios envisagés par les villes, on parle notamment de la hausse de la taxe d'immatriculation et des réductions de services.
«Les sociétés de transport sont au bout de leur optimisation. On ne peut plus optimiser, il faut faire des coupes», a expliqué le député solidaire Etienne Grandmont.
Malgré tout, le bureau de Geneviève Guilbault a indiqué que la ministre allait convoquer les élus de Montréal pour une rencontre.
«La ministre Guilbault convoquera une rencontre avec les élus de la CMM afin de poursuivre la discussion et trouver des sources d’optimisation pour mieux financer le transport en commun. À titre de gouvernement de proximité, avec des pouvoirs propres, les municipalités ont toute la latitude d’utiliser ces pouvoirs comme elles le souhaitent», a écrit le cabinet à Noovo Info.
Voyez le récapitulatif de Jean-François Poudrier dans la vidéo.