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Ce énième rebondissement dans ce dossier est déploré par les partis d’opposition, qui craignent des coûts supplémentaires pour la réalisation du projet.
«D’avoir des délais qui se rajoutent, ça ajoute des frais supplémentaires», a réitéré le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve.
De voyage en Europe, M. Legault a expliqué devant les médias mardi qu’il pourrait être possible de retourner en appel d'offres pour le contrat du matériel roulant attribué à Alstom.
L’entente signée en 2023 pourrait déjà ne plus être valide, puisque le nouveau projet présenté par la CDPQ Infra prévoit des rames de 35 mètres plutôt que 45 mètres.
La mairesse suppléante à la Ville de Québec, Catherine Vallières-Roland, affirme que l’administration Marchand n’est pas préoccupée par les propos de M. Legault et a répliqué que la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et le premier ministre ont donné leur appui pour la réalisation de la première phase du tramway.
«Pour nous, c’est très important», a-t-elle lancé.
M. Villeneuve s’est toutefois montré moins optimiste.
«On veut y croire, mais le temps file», a-t-il conclu.
De son côté, Mme Vallières-Roland n'a pas répondu directement quant à la possibilité d'un retour en appel d'offres ou à d'éventuelles pénalités que la Ville pourrait payer pour le tramway.
Plus de détails sur le dossier seront connus au cours des prochains jours, alors alors qu’une rencontre de Legault est prévue avec l’entreprise Alstom lors de son passage en France.
À voir dans la vidéo.