Début du contenu principal.
Cette étape nécessaire avant de quitter le Canada, qui semble plutôt compliquée, freine plusieurs touristes à s’envoler vers un autre pays.
L’arrivée du variant Omicron et les règles sanitaires qui ne cessent de changer découragent également les Québécois. Noovo Info s’est donc déplacé, jeudi, à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, afin de voir comment se passe une arrivée en sol international.
Voyez le reportage de Chan Tep dans la vidéo ci-contre.
Responsable des tests antigéniques à l’aéroport, le Groupe Biron a expliqué les procédures à suivre avant de partir.
«On fait environ 500 tests par jour à l’aéroport de Montréal», raconte la chef en stratégie et nouveaux marchés chez Groupe Biron, Ève Verschelden.
Mme Verschelden mentionne qu’il existe deux moyens de se préenregistrer pour un test antigénique.
«On peut se préenregistrer d’avance, donc plusieurs semaines ou mois avant si on sait déjà la date du vol, mais on peut venir sans rendez-vous. On accepte les deux types de patients.»
Le cout d’un test antigénique à l’aéroport varie entre 99 et 300 $ canadiens.
À la suite du paiement et de la cueillette d’informations personnelles, une infirmière s’occupe de faire le prélèvement.
Si le test d’un voyageur s’avère négatif, ce dernier ne recevra qu’une confirmation par courriel.
Mais que se passe-t-il si une personne est testée positive à la COVID-19 à l’aéroport?
La superviseure de la clinique de dépistage Marie-Ève Villeneuve assure qu’il y a un protocole strict à suivre.
«Notre coordonnatrice va appeler la personne pour lui dire qu’il y a eu une problématique et puis elle doit venir ici, mentionne-t-elle. Ensuite, elle va être accompagnée dans une salle pour l’isoler et la sécurité va l’escorter jusqu’à son véhicule.»
Selon Mme Villeneuve, ce genre de scénario survient dix fois par semaine à l’aéroport de Montréal.
L’arrivée du variant Omicron n’a toutefois pas empêché certains Québécois à planifier des voyages.
«C’était très long. On attendait une heure pour entrer. Il y a beaucoup de monde. En temps de COVID, c’est incroyable», a affirmé une voyageuse fraichement revenue au Québec.
Le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a d’ailleurs déclaré vendredi que les voyageurs doivent s'attendre à des retards aux aéroports. Il a ajouté que la situation pourrait s'empirer.
Le gouvernement ne recommande pas d'éviter les vols non essentiels à l'étranger, comme il le faisait jusqu'au 21 octobre, mais prévient les Canadiens «de faire preuve d'une prudence accrue». Le variant Omicron de la COVID-19 a été identifié dans plus de 50 pays.