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«Si on avait eu plus de temps, je pense qu'on aurait pu marquer un but de plus. Je voulais gagner ce tournoi parce que c'était ma seule chance de le gagner et là j'ai manqué cette chance», a confié l'un des joueurs, très émotif.
L'Ukraine s'est inclinée 2-1 devant les Flames de l'Académie du Vermont. Il aura manqué un peu de magie, ou un peu de temps pour leur permettre d'égaler la marque. Une défaite crève-coeur pour les jeunes, qui devront s'envoler lundi pour leur retour en Europe de l'Est.
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«Ils représentaient leur pays, c'est pourquoi ils voulaient tellement gagner. Ils se sont battus jusqu'à la fin. Ils représentent aussi ceux qui se battent en ce moment, leurs pères au front», a souligné l'entraîneur-chef Evgeniy Pysarenko.
Le directeur général du tournoi, Patrick Dom, n'a pas caché ses émotions. «Si on disait que les 18 étaient à adopter demain matin, ils partiraient en même pas trente minutes», a-t-il déclaré.
Olivier Hubert-Benoît, qui a accueilli deux joueurs, avait les larmes aux yeux. «Je suis déjà en mode déchirement. Mais toute bonne chose a une fin», a-t-il conclu.
Malgré cette défaite, le public québécois était au rendez-vous pour soutenir l'équipe.
«J'aime leur cause. Ça me marque le fait qu'ils décident de venir même si leurs parents sont à la guerre», a confié une jeune spectactrice.
«De voir ces petits garçons ici, c'est vraiment une belle histoire», a lancé une autre spectatrice qui avait déployé un drapeau ukrainien.
«Au Québec, on est comme ça. On est du monde qui aime. On aime appuyer et on est compréhensif», a ajouté une autre femme.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui ci-contre.