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Après un séjour à l’hôpital, où ses cheveux se sont gravement emmêlés, tout semblait perdu.
Pourtant, avec près de 26 heures de travail et beaucoup de patience, ses cheveux ont été démêlés sans passer un coup de ciseaux.
Mme Clermont a subi trois grosses opérations en l’espace de quelques jours seulement à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec. Elle a été déplacée d'urgence là-bas après une rupture de l'aorte. Ensuite, elle a fait une crise cardiaque et les médecins ont dû retirer de l'eau de ses poumons. La priorité était donc de lui sauver la vie.
Après les opérations réussies, sa fille a constaté l’état critique de ses cheveux. Elle avait des dizaines de noeuds. Elle savait qu’elle devait tout faire pour aider sa maman puisque sa longue chevelure était bien importante à ses yeux. Elle publie donc un message sur la page Facebook, Spotted Trois-Rivières, à la recherche d’une coiffeuse. C’est là que Katrine entre en scène.
Plusieurs personnes l’ont référé puisqu’elle se spécialise en dreadlocks.
«On était dans le temps des Fêtes, c’était impossible pour moi que cette madame se fasse raser les cheveux parce qu’ils sont mêlés. Pour moi, dans ma tête je me disais on ne coupe rien», s’exclame la dreadlocticienne Katrine Grenier.
Munie simplement d’un peigne et de l’eau, elle a démêlé les cheveux de la dame au bout de plusieurs heures et de cinq rencontres. La majorité des séances se sont déroulées alors que France était alité.
Sa fille qui était prête à se raser elle aussi les cheveux par solidarité a été époustouflée par la patience et la douceur de Katrine. «Elle n’a pas tiré les cheveux à ma maman même si c’était vraiment des gros mottons».
Lucia Clermont a été encore plus touchée lorsque Katrine lui dit qu’elle ne lui chargerait rien pour son travail.
«Je trouvais ça inconcevable après tout ce que France a vécu qu’elle paye pour ça. Et moi, je me suis fait des amies!», ajoute Katrine.