Début du contenu principal.
Selon des données du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), plus d'une cinquantaine d’écoles affichent un haut taux d’occupation.
«Au secondaire, on a plus de 26 000 élèves dans nos écoles secondaires au CSSDM. On n’a jamais vu 26 000 élèves au secondaire dans les 20 dernières années. L’enjeu à court terme est au secondaire», a avancé Mathieu Desjardins, directeur du service de l’organisation scolaire.
À lire et voir également: Les classes de francisation n'ont jamais accueilli autant d'élèves
Ce taux d'occupation dépasse les 100% dans certains établissements comme l’École secondaire Sophie-Barat avec un taux de 202% et l'École Saint-Luc de Terrebonne à 174%.
Pour Patricia Clermont, porte-parole de «Je protège mon école publique», ces chiffres ne sont pas surprenants.
«Déjà avant la pandémie, on connaissait ces problèmes de surpopulation, qui viennent des particularités liées à la réalité montréalaise. Par exemple, on est un grand bassin de réception des nouveaux arrivants, on est un grand bassin aussi de ménages avec un niveau socio-économique plus inférieur», a-t-elle expliqué en entrevue.
En raison de cette surpopulation d'élèves, certaines écoles de la grande région de Montréal ont dû s'adapter.
M. Desjardins cite notamment l'exemple de professeurs d'anglais, n'ayant pas de classe attitrée, qui doivent se déplacer dans les différentes classes pour donner leur cour. «Certains locaux doivent être repris pour des classes», a-t-il dit.
De plus, les capacités d'accueil ont été augmentées et des classes modulaires temporaires ont été créées dans les établissements. Or, cela ne règle pas tout.
Pour faire face au problème, Mme Clermont propose de revoir les quotas dans les classes.
«C’est quoi le nombre optimal d’élèves dans une classe? Quand une classe est trop nombreuse, il y a des problèmes qui se fondent dans le décor, qui ne sont pas dépistés. Il y a aussi des élèves qui se démotivent sans qu’on s’en aperçoive», a-t-elle ajouté.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet ci-contre.