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Ce scénario irréaliste est arrivé à Olivier Demers-Dubé, alors que la surenchère du marché immobilier semble frapper Montréal de plein fouet.
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«Je m’étais imaginé qu’avec un budget de 1600 $, on pourrait trouver quelque chose où on serait bien. Et, mon dieu… non», a révélé l’entrepreneur à Noovo Info.
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo de cet article.
En effet, face à la crise du logement, des locataires proposeraient de payer jusqu'à des centaines de dollars de plus par mois que le prix demandé pour mettre la main sur un logement. Une procédure qui ne semble pas légale, mais tout de même tolérée.
«Les propriétaires n’ont pas le droit, théoriquement, d’augmenter les loyers de la sorte, comme ce n’est pas contrôlé, ils en profitent aussi», a expliqué l’organisatrice communautaire du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Céline Magontier.
M. Demers-Dubé a raconté qu’il cherchait un nouvel appartement pour vivre avec sa conjointe. Ils avaient repéré trois appartements à Montréal qui les intéressaient.
«Le premier, nous avons dit qu’on était intéressé. On nous a répondu: “Parfait, il y a quatre autres couples avant vous, qui sont intéressés aussi. On attend de voir s’ils vont nous déposer des offres.”»
Une réponse qui a ébranlé le couple.
Les deux autres demandes ont eu le même résulte, a déploré Olivier Demers-Dubé.
«Vous étiez nos préférés, mais il y a quelqu’un qui a mis 150$ de plus par mois sur la table pour l’avoir. C’est une offre qu’on ne pouvait pas refuser», a-t-on répondu à M. Demers-Dubé.
Le journaliste Emmanuel Leroux-Nega, a rapporté mercredi que le jeune couple avait finalement réussi à trouver un nouveau loyer.