Début du contenu principal.
«L'enquête suit son cours. Ça vient tout juste d'arriver», précise-t-il.
Me Hijazi ajoute que Steeve Gagnon s'est livré lui-même à la police, mais que nous ignorons pour le moment s'il a fait une déclaration aux policiers, s'il a donné des explications concernant son geste ou s'il a tout simplement gardé le silence.
«L'enquête est évolutive, c'est donc à suivre. Peut-être qu'il y aura des accusations plus graves, c'est-à-dire homicides, meurtres», ajoute Me Hijazi.
À lire également : Difficile de se protéger contre les attaques au véhicule-bélier, mais pas impossible
L'avocat criminaliste précise qu'il y a actuellement un travail à faire, notamment du côté de la police et de la Couronne, pour prouver l'intention dans cette affaire.
«Est-ce que son geste était effectivement une volonté d'enlever la vie?»
Me Hijazi ajoute que la notion de préméditation est également présente dans ce dossier et qu'elle doit être prouvée.
«Est-ce qu'il a écrit quelque chose sur ses réseaux sociaux? Est-ce qu'il a parlé à des amis? Est-ce qu'il a parlé à la police? Par quoi était-il animé? Si on veut l'accuser du pire crime, il faut des preuves que son geste était planifié», affirme Me Hijazi.
À ce stade des procédures judiciaires intentées contre Steve Gagnon, aucune demande d'évaluation psychiatrique n'a été soumise à la Cour.
Rien d'étonnant selon Me Walid Hijazi qui précise que nous sommes tous présumés aptes à comparaître devant la justice.
«L'aptitude c'est tout simplement le fait de comprendre que nous faisons l'objet d'accusations, que nous sommes devant un juge, que nous devons parler à notre avocat. Tout ça ne demande pas un niveau discernement très élevé», ajoute-t-il.
À voir également : Tragédie d’Amqui: Steeve Gagnon inapte à subir un procès? La Couronne en doute fort
«Il ne faut pas confondre aptitude à comparaître et non-responsabilité pour cause de troubles mentaux», précise l'avocat criminaliste.