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De passage au bulletin Noovo Le Fil week-end, la chanteuse québécoise s’est confiée à l’animateur Meeker Guerrier sur son cheminement artistique, qui l’a poussé à produire ce nouvel opus.
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«Je me sens très vulnérable, c’est comme un journal intime que je montre à l’univers. J’ai l’impression que je mets au monde un bébé», a-t-elle lancé d’emblée.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo qui accompagne ce texte.
La jeune artiste a révélé que les deux dernières années de pandémie lui ont permis de produire un album plus transparent et vulnérable.
«On a appris beaucoup sur nous-même dans les deux dernières années. J’ai beaucoup appris à m’affirmer. J’ai réalisé que ça a toujours été par la musique que je m’affirmais. Donc, j’ai décidé de mettre ça davantage dans mon album.»
«Ce sont plein d’émotions que j’ai vécues pendant les deux dernières années et j’ai décidé de ne pas mettre de limites, de juste être complètement transparente et vulnérable», a-t-elle ajouté.
Sophia Bel ne le cache pas, «Anxious Avoidant» s’inspire grandement de son enfance, où la musique des années 90 et début 2000 régnaient.
«Je suis beaucoup retournée dans mon workflow d’adolescente, dans l’acceptation de mes racines et d’où je viens.»
Celle qui a suivi un cour en jazz au Collège Vanier a expliqué qu’elle a décidé d’accepter des épisodes difficiles de son adolescence et de les mettre en valeur dans son nouvel album.
«Je suis retournée à la musique que j’écoutais dans ce temps-là, qui était très vulnérable. C’était vraiment dans cette musique que je me reconnaissais. Dans ma vie de tous les jours, je me sentais comme une petite rejet, j’avais de la difficulté à faire confiance en moi. Je faisais beaucoup d’anxiété sociale. En écoutant de la musique comme celle de Fallout Boy, je me reconnaissais. Donc je suis naturellement retourné à ça.»
Outre Osheaga le 30 juillet, Sophia Bel sera en concert un peu partout au Canada, dont aux Foufounes Électriques le 25 mai prochain.