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Et une question demeure: sommes-nous prêts à affronter une autre pandémie lors des années à venir?
Selon le Dr Alain Vadeboncoeur, il est difficile de répondre à cette question audacieuse. Une chose est toutefois certaine. Les citoyens et les gouvernements ont beaucoup appris, chose qui aidera grandement pour les prochaines décennies, assure-t-il.
«Il ne faut jamais trop se vanter, a cependant nuancé l’urgentologue, vendredi, sur les ondes de Noovo Info. Quel genre de virus ce sera? Comment va-t-il se transmettre? Qu’est-ce qu’on va devoir changer dans nos habitudes de vie?»
«On a appris énormément de choses, et c’est clair que ça va aider pour des décennies. À chaque fois, c’est comme ça et ça a été un gros apprentissage.»
Beaucoup ont critiqué la gestion du gouvernement lors du début de la pandémie et avec raison, mais M. Vadeboncoeur a également tenu à illustrer les choses qui ont été bien maitrisées en mars 2020, commençant par la réaction des travailleurs de la santé.
«Je me rappelle de la mobilisation. Quand on s’est lancé dans la transformation des hôpitaux, ça s’est fait rapidement», se souvient-il.
«Ça passe souvent sous silence, mais la capacité des gouvernements à soutenir les gens et les entreprises dans une situation très difficile. Il y avait de l’argent pour faire ça et c’était essentiel.»
Le gouvernement semble toutefois avoir été dépassé par les évènements en 2020 et n’avait pas le matériel nécessaire pour affronter la COVID-19, raconte Vadeboncoeur.
«On se rappelle du manque de matériel de protection, c’était difficile d’accès dans certains milieux et c’était essentiel. Les tests, on n’avait pas ce qu’il fallait pour tester tout le monde, donc on avait une idée un peu floue de tout ça.»
«Et graduellement, ce que ça a montré au début, mais surtout en 2021, c’est la fragilité du réseau de la santé, du personnel, de faire face à ces vagues, à cette augmentation de la demande, qui a été manifeste en 2021.»
Deux ans plus tard, la COVID-19 a infecté plus de 150 millions de personnes dans le monde, en a tué plus de 3,2 millions, dont 14 150 Québécois.