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Le nombre d’appels pour ce genre de situation a doublé en seulement un an. C’est pourquoi les policiers de l’Équipe mobile d’intervention psychosociale (ÉMIP) ont organisé une opération de sensibilisation, ce jeudi.
Leur message? Encourager les personnes qui souhaitent donner à faire des dons aux organismes communautaires.
D’un côté, l’objectif est de prévenir des situations dangereuses, et de l’autre, de s’assurer que l’argent se rende au bon endroit.
«Il y en a qui vont frapper sur le capot des véhicules, il y en a qui vont cracher aux visages des passants [...] des gens qui se font rouler sur les pieds», rapporte l’agent de l’ÉMIP, Nathalie Lapierre.
En plus des enjeux de sécurité, le SPS tenait à rappeler que l’argent offert aux organismes est généralement plus bénéfique pour les groupes les plus vulnérables.
«On n’empêchera pas aux gens de donner des sous directement aux personnes en situation d’itinérance, mais c’est sûr qu’on est jamais conscient de ce qu’ils vont faire avec les sous», a soutenu le relationniste du SPS, Benoit Pellerin.
Cette opération s’inscrit dans la volonté du SPS de vouloir adopter une approche «plus humaine» face aux enjeux liés à l’itinérance, et ne pas miser uniquement sur les constats d’infraction. D’ailleurs, l’ÉMIP sera de retour avec une opération similaire lors de la Guignolée des médias, le 5 décembre prochain.
Les détails dans le reportage d'Alex Sauro.