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Le «jus de poubelle» provenait du dépotoir de Coventry, situé au Vermont, mais l’entreprise a partagé cette information que quelques jours plus tard, le 1er mars, par voie de communiqué.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que cela se produit. Cette situation inquiète notamment l'administrateur de l’organisme Memphrémagog Conservation, Robert Benoit.
«C’est le troisième déversement que je suis au fait. Il y en a eu peut-être d’autres dont on n'a pas été avisé. […] Antérieurement, il y a eu un déversement et ni la Ville de Magog, ni la Ville de Sherbrooke n'étaient au courant», a-t-il lancé en entrevue avec Noovo Info.
M. Benoit espère que les élus autant municipaux que provinciaux et fédéraux prendront la situation en main pour préserver le bassin d’eau et protéger la population.
«Il faut prendre ça au sérieux. Ce n’est pas du jus de pommes, ce sont des produits chimiques cancérigènes», a-t-il prévenu. «D'ailleurs, le danger est qu’ils viennent d’obtenir une autorisation pour bâtir une usine [de PFAS] sur leur site.»
Voyez l'entrevue complète de Robert Benoit dans la vidéo ci-contre.
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