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C’est le cas de David Janelle du restaurant La cuisine.
«S’ils détruisent l’autogare, toutes mes issues de secours sont situées ou son connexes à ça, alors je ne peux plus ouvrir s’ils démolissent, je ne suis plus réglementaire», déplore M. Janelle.
Même son de cloche pour Geneviève Guimond des Immeubles Ventrum.
«L’autogare c’est important pour moi, elle dessert mon bâtiment et mes locataires ont des accès directs. C’est une synergie que j’ai avec mon bâtiment, ce n’est pas juste du stationnement pour le centre-ville», explique-t-elle.
Plusieurs commerçants déplorent aussi le manque de communication dans le dossier de l’autogare.
«Ça serait le fun qu’on nous envoie des courriels, qu’on vienne nous voir, qu’on vienne tâter le pouls, nous parler. On aimerait être rassuré sur ce qui va être mis en position pour qu’on puisse prévoir autant pour nos locataires, nos employés et notre clientèle», affirme Shannon Desbiens des Bouquinistes.
Pour améliorer les échanges avec la Ville, les commerçants ont mis sur pied un regroupement, La zone Racine.
«On comprend que des projets il faut qu’il y en ait, on est très à l’aise avec ça. Mais au moins, quand ça un impact direct, venez nous voir, venez nous rencontrer, appelez-nous et venez vivre ce qu’on vit», a affirmé Geneviève Guimond.
Les commerçants du secteur de l’autogare demandant aussi à Saguenay de tendre l’oreille aux solutions possibles qui émergent du milieu.
«Pourquoi on ne le rend pas payant? On va l’autofinancer […]», questionne Mme Guimond.
Les commerçants ont notamment reçu l’appui de Mireille Jean, conseillère municipale du district #8.
«[…] Moi qui suis de la Ville, je n’arrive pas à avoir de l’information et je le dénonce depuis longtemps. […] La concentration du pouvoir aux mains de la mairesse actuelle et de la direction générale qui ont décidé de gérer ce dossier derrière des portes closes ça crée cette insécurité et ce flou inacceptable dans un secteur commercial», affirme-t-elle.
Une rencontre entre les commerçants et la Ville de Saguenay le 12 novembre.
Les détails dans le reportage de Frédérica Fortin-Foster.