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«Quand on aura le matériel dont on a besoin pour assurer le service et quand la priorisation de nos pratiques de déneigement sera assurée, il me fera plaisir d’appuyer cette initiative en pleine de vertu, mais pas aujourd’hui», a mentionné Christelle Lefèvre, conseillère du district de Saint-Élie.
«On a vraiment divisé les gens, complètement, en pensant que les cyclistes ne sont pas des automobilistes», a fait savoir pour sa part Catherine Boileau, conseillère du district de Brompton.
La décision de ne pas renouveler le projet pilote pour le déneigement de pistes cyclables déçoit d’ailleurs beaucoup de citoyens. Une lettre ouverte dénonçant cette décision et comportant 270 signatures a été déposée mardi au conseil municipal.
Après la lecture de la lettre ouverte, Paul Gingues, conseiller municipal du district de l’Université, a rétorqué qu’il avait pour sa part reçu «pleins de courriels, de "Messenger" et d’appels qui allaient complètement dans l’autre sens des présentations».
Ariane Lafontaine, membre citoyenne de Vélo urbain Sherbrooke, a confié à Noovo Info être extrêmement déçue par la décision du conseil.
«C'était seulement neuf kilomètres, donc quand on compare avec des villes de taille égale ou même des villes de plus petite taille au Québec, ce n’est vraiment pas beaucoup qui était demandé», a-t-elle souligné.
Mme Lafontaine ajoute que la ville de Granby, plus petite que Sherbrooke, peut compter sur le déneigement d’environ 25 kilomètres de pistes cyclables. Pour Longueuil et Gatineau, par exemple, il est question d’une centaine de kilomètres.
L’an dernier, Sherbrooke a compté 58 000 passages à vélo en période hivernale sur le tronçon visé par le projet pilote de déneigement de pistes cyclables.