Début du contenu principal.
«On a décidé de ne pas les commenter pour se donner un espace de discussion, donc je vais suivre ça», a lancé le chef péquiste en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, mercredi.
À lire également:
PSPP s’attend toutefois à «un dénouement positif» dans cette saga, alors que le leader parlementaire de la Coalition avenir Québec (CAQ), Simon Jolin-Barrette, a affirmé que le gouvernement était prêt à légiférer «rapidement» afin de rendre le serment au roi facultatif pour les députés.
«Rappelons que le Parti québécois a eu plus de votes que le Parti libéral, donc ce serait très surprenant que la CAQ et le Parti libéral, au final, empêchent le Parti québécois d’exister, a ajouté le chef du PQ. On a plusieurs semaines devant nous, donc, s’il n’y a pas d’entente, clairement c’est parce qu’il y a de la mauvaise foi et nous on est de bonne foi et on pense que tous les partis devraient être reconnus à leur juste valeur.»
M. St-Pierre Plamondon a montré du doigt la déclaration du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, lui qui souhaite que le Québec reçoive davantage d’immigrants lors des prochaines années.
«C’est au Québec de décider quel seuil d’immigration correspond à notre capacité d’accueil en français, mais aussi à notre capacité au niveau du logement, au niveau des services sociaux», a-t-il martelé.
Bien que François Legault soit contre cette idée, il existe une seule solution pour contrer les intentions du Canada selon le chef péquiste: le Québec doit avoir le contrôle complet de ses frontières en devenant un pays.
«La CAQ prétend qu’avec des espoirs et en quémandant au Canada des pouvoirs qui devraient nous revenir, on va obtenir des résultats. Ce qu’on répète, c’est qu’en fait, il n’y a pas vraiment de volonté au niveau du Canada de respecter la volonté du Québec», a lancé PSPP.
«Le problème d’être dans le Canada, c’est que soit notre poids politique va diminuer ou soit on va devoir essayer de suivre le Canada, mais avec peu d’espoir du maintien du français dans la région de Montréal. C’est perdant-perdant. Et la troisième voie, c’est celle de décider par nous-mêmes, c’est celle d’avoir un pays qui s’appelle Québec», a-t-il conclu.
Selon les estimations de la population au 1er juillet 2022 réalisées par Statistique Canada, 22,3% des Canadiens résident au Québec. Ainsi, pour maintenir son poids démographique, le Québec devrait accueillir près de 112 000 de ces 500 000 immigrants.