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La 46e édition de la Semaine pour un Québec sans tabac s'achève et David Brown fait partie de ceux qui ont arrêté pour de bon.
«Le déclic pour arrêter de fumer a été à la naissance de ma fille. Je me suis dit: “je vais arrêter de fumer quand elle va venir au monde”. Je veux lui offrir un environnement sans fumer, qui va sentir bon. Et à sa naissance, je n’ai pas pu m'empêcher de descendre en bas de l'hôpital de m'allumer une cigarette et j'ai trouvé ça dégueulasse», a-t-il raconté.
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Le père âgé de 38 ans a réussi son objectif après six tentatives.
«Ma fille a 6 ans et j'ai essayé six fois d'arrêter de fumer. [...] L'erreur de dire: “c'est qu'une cigarette”. Non, c'est l'erreur à ne pas faire. Là je l'ai fait, j'y suis arrivé sans aucune aide. [...] Je vais dehors jouer avec les enfants et je ne suis pas obligé de m'arrêter toutes les deux minutes pour reprendre mon souffle», a confié M. Brown.
Selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé, près de 13 000 personnes meurent chaque année de maladies attribuables au tabagisme au Québec. Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l'Estrie a rapporté une légère baisse de fumeurs dans la région.
Pourtant, le vapotage remplace de plus en plus la cigarette et prend du terrain, notamment auprès des jeunes. Dans les écoles de la région, 18% des jeunes vapotent en raison de la pression sociale, selon le CIUSSS de l'Estrie.
«Si je n’étais pas à l'école en ce moment, je ne vapoterais plus vraiment», a raconté Tamara Laliberté, bientôt 16 ans et qui vapote depuis trois ans. «Je trouve ça effrayant à 15 ans d'avoir déjà des problèmes pulmonaires à cause d'une puff de trop.»
Voyez le reportage d'Alexandra Paré ci-contre.