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En entrevue à Noovo Info, la présidente de l’Association des médecins d’urgence du Québec pense qu’il y a beaucoup d’améliorations à faire dans le réseau. «On n’est pas toujours les plus efficaces», dira-t-elle d’emblée.
Cesser de tout faire pour empêcher le virus d'entrer dans les hôpitaux et accepter les risques lui semble une suite logique. Les règles sont «très strictes» et devraient être assouplies. «Un peu comme on le fait à l’urgence», martèle la spécialiste, «quand on est à 200 % [d’occupation]» et que les soins s’offrent tout de même.
Le défi : trouver un juste milieu. «On veut être capable de traiter tout le monde. On veut être capable de réaugmenter le nombre de chirurgies pour les patients, ce qui est vraiment difficile en ce moment.» Et la réintroduction du personnel asymptomatique lui apparaît, dans une certaine mesure, apparaît pour la Dre Morris une façon de «planifier la prochaine étape.»