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Chez les avocats de la Couronne, on conclut que la preuve présentée contre Arpaïa n’a pas été contredite, malgré des contradictions dans le témoignage de la victime présumée, qui était mineure au moments des faits allégués il y a plus de 40 ans.
«Le témoignage de la victime n’a pas à être parfait», a commenté la procureure Catherine Lacoursière dans un entretien avec Noovo Info. «On doit l’analyser dans son entièreté: qu’est-ce qu’elle a réellement vécu, quels sont les gestes posés et quel impact peuvent avoir une éventuelle contradiction?»
Le positionnement du lit dans la chambre, voire l’âge de la victime lors des événements allégués, sont, aux yeux des avocats de la poursuite, périphériques et sans importance dans le grand ordre des choses. Les détails dans la vidéo.
Arpaïa subit un deuxième procès pour crimes sexuels. Arrêté en 2019, il s’était écoulé 36 mois depuis son arrestation en janvier 2019, mais l’arrêt Jordan évoqué par la défense à ce moment a été rejeté. C’est que le délai net dans cette affaire était de 24 mois et demi, ce qui respecte les 30 mois prévus par l’arrêt Jordan. Le procès devait en décembre dernier, mais a été reporté en raison de la maladie de Me Pénélope Provencher, avocate d’Arpaïa.
Le résident de Sainte-Ursule est accusé d’avoir eu des rapports sexuels avec une adolescente de moins de 14 ans, de viol, d’agression sexuelle, d’attentat à la pudeur et d’indécence grossière.
Il est présentement détenu après avoir écopé d’une peine de cinq ans pour d’autres crimes à caractère sexuel sur une fillette de 9 ans.