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Alors que devenir propriétaire demeure tout un défi, voire impossible par les temps qui courent, Noémie Roy et Danick Léveillé ont pris la décision de retourner vivre chez leurs parents.
Les amoureux souhaitent construire une maison sur le terrain qu'ils ont acheté prochainement. Mais devant la hausse importante du prix des matériaux, ils quittent la vie en appartement afin d’économiser.
Voyez le reportage d’Alexandra Paré dans la vidéo de cet article.
«Si on veut une maison de notre goût, il faut accumuler une certaine mise de fonds. C’est pour ça qu’en retournant chez nos parents, ça nous permet de mettre plus rapidement de côté et de payer plus rapidement notre terrain», a confié Noémie Roy à Noovo Info.
Pour les plus récentes nouvelles touchant l'Estrie, consultez le Noovo.Info.
Selon des données rapportées par Centris, le prix de vente moyen des maisons unifamiliales pour la région de Sherbrooke a connu un bond d'environ 140 000$ depuis les cinq dernières années.
«J’ai plein d’amies autour de moi qui ont commencé leur grossesse ou qui ont leur petit coin de chez eux. C’est parce qu’ils ont investi avant la pandémie, mais moi depuis la pandémie, je ne vois rien de disponible, qui est attrayant pour moi.»
«Ça met un peu en suspens le projet d’être maman dans le futur. Peut-être que je vais être maman à 28 ans plutôt qu’à 25 ans comme je l’ai toujours espéré», ajoute Mme Roy.
Le courtier immobilier Jérémy Lacroix a d’ailleurs expliqué pourquoi le marché est aussi difficile d'accès pour les premiers acheteurs.
«J’ai peur pour mon fils, a-t-il révélé. Quand il va avoir l’âge d’acheter une propriété, ça va être quoi? Est-ce que ça va être encore possible, est-ce que ça va être encore accessible?»
«Pour les premiers acquéreurs, c’est très difficile en ce moment. Beaucoup de gens attendent de quitter chez leurs parents, qui ont de très bons emplois et que ça fait un an, deux ans qu’ils cherchent. Ils auraient déjà quitté, mais ils restent en ce moment.»
Malgré cette situation alarmante, Noémie Roy et Danick Léveillé ont affirmé qu’ils n’arrêteront «pas les recherches parce qu’ils retournent chez leurs parents».