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La période d’isolement réduite de dix à cinq jours ainsi que problèmes d’aération dans les écoles, qui n’ont toujours pas été réglés, inquiètent Josiane Cossette, une mère de deux enfants.
À voir dans la vidéo ci-contre.
«Avec le fait qu’on ne ferme plus les classes, qu’on ne retire plus les cas contacts, j’ai bien de la difficulté à envisager la rentrée avec enthousiasme», a lancé la présidente du conseil d'établissement d'une école primaire à Montréal, jeudi.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, Mme Cossette a ajouté qu’elle aurait préféré que certaines mesures sanitaires demeurent en place afin de freiner les éclosions dans les salles de classe.
«J’aurais aimé que les fermetures de classe restent. Laisser des enfants potentiellement positifs dans une classe, c’est sûr que ça va se répandre comme une trainée de poudre. Omicron est hyper contagieux.»
La mère de famille a expliqué que, sans mesure supplémentaire, la situation risque d’empirer dans les écoles.
«C’est comme si on est devant le variant le plus contagieux avec le plus haut nombre de cas depuis le début de la pandémie, mais qu’on ne fait rien. On fait même pire qu’avant», a-t-elle avancé.
Mme Cossette a rappelé que la province recensait 1500 cas par jour dans les écoles avant les Fêtes.
Afin de pallier les nombreuses absences de personnel dans les écoles, le ministère de l'Éducation a prévu un plan de contingence face au «grand nombre» d'absence du personnel scolaire causée par des infections de COVID-19.
Ce plan prévoit que les centres de services scolaires et les commissions scolaires devront identifier des personnes-ressources dans les écoles (enseignant mentor, enseignant ressource, etc.), mais aussi à l’extérieur de l’école comme l’organisme Alloprof ou des parents qui se porteraient volontaires pour soutenir les étudiants lors d’absence d’un(e) professeur(e).
Une mesure qui a suscité de vives réactions chez les parents, a affirmé Josiane Cossette.
«Je ne peux pas dire que dans mon réseau, les gens étaient fous de joie et se disaient: “youpi, on va pouvoir aider nos enfants en classe.” Même les parents, on trouve que c’est très irrespectueux pour la profession d’enseignant, qui sont formés pour les accompagner. On trouve ça très absurde.»