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La drogue serait aujourd’hui très facile d'accès et est considérée comme étant banale par certains jeunes. D’ailleurs, une culture de la cocaïne existe sur les réseaux sociaux, particulièrement sur TikTok qui attire une clientèle de moins de 24 ans.
GRAND DOSSIER | Les jeunes et la coke
La glorification qui en est faite sur les médias sociaux et l’espace que ces plateformes donnent aux vendeurs jouent un rôle important dans la popularisation de la coke, a établi l’ONU dans un rapport.
En plus d’une présence accrue sur les réseaux sociaux, la pandémie a eu des effets importants sur la santé mentale des jeunes.
«Les jeunes de 0 à 25 ans ont été carrément sacrifiés pendant la pandémie, comme les adultes aussi. Tout le monde a été isolé. Il y a eu de l’anxiété, de la dépression et des carences affectives», a expliqué la Dre Marie-Ève Morin et cofondatrice du Projet Caméléon en entrevue avec Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.
La médecin a également précisé que la dépendance aux drogues est en fait une dépendance au plaisir.
«En tant qu’être humain, notre première dépendance, c’est la dépendance au plaisir», soutient Mme Morin.
La cocaïne qui circule au Québec est contaminée avec toutes sortes de choses. Par exemple, des produits chimiques, comme lévamisole, donnent l’impression de consommer une drogue de meilleure qualité, mais qui est réellement plus dangereuse que de la cocaïne pure.
Un second ingrédient qui est tout aussi dangereux et qui se retrouve dans la cocaïne au Québec est le fentanyl.
«Il y a eu six décès depuis le 27 mars pour des gens qui ont fait une puff ou deux de crack qui est de la cocaïne en fumée et qui sont décédés d’une surdose de fentanyl», a rapporté la Dre Morin.
Voyez l’entrevue complète de Noémi Mercier dans la vidéo.