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L’entrevue devait avoir lieu en image, via Skype. Pour une question de sécurité, Alexander Quéry a plutôt opté pour le téléphone.
«Les frappes aériennes ont commencé. C’est une question de sécurité. La première chose, c’est de ne pas allumer [de lumière] dans les zones résidentielles pour ne pas attirer l’attention des drones» affirme-t-il.
La Russie a poussé son invasion de l'Ukraine à la périphérie de la capitale vendredi après avoir déclenché des frappes aériennes sur des villes et des bases militaires et envoyé des troupes et des chars sur trois fronts
Des signes indiquent que la capitale est de plus en plus menacée après une journée de combats qui a fait plus de 100 morts ukrainiens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a décrété la mobilisation générale afin que les hommes de 18 à 60 ans s’engagent dans l’armée ukrainienne.
«Ce n’est pas une mesure coercitive. L’état d’esprit ici c’est plutôt que les Ukrainiens vont avoir plus tendance à vouloir s’engager dans l’armée pour combattre les Russes plutôt que le contraire.»
La population est invitée à prendre les armes et à concevoir des cocktails Molotov pour attaquer les chars d'assaut.
Environ 100 000 personnes ont fui leurs foyers selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés. L'Union européenne s'est dite prête à les accueillir.
Les représentants des 27 pays de l'Union européenne se réuniront d'urgence cette fin de semaine pour établir des moyens d'apporter de l'aide à l'Ukraine.
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