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Le directeur général du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, Paul St-Onge, ne se dit pas totalement fermé à l’idée si le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, fait une réflexion à ce sujet.
«Il existe des journées pour tempête et pour grand froid. Il pourrait y avoir des journées pour la chaleur», a-t-il lancé.
Et à seulement quelques jours de la rentrée scolaire, plusieurs écoles du Grand Montréal ne sont toujours pas complètement climatisées, voire ventilées. La journée de mardi s’annonce d’ailleurs particulièrement chaude avec une température ressentie de 32 degrés Celsius prévue dans la région.
En date du 22 août 2024, seulement 72 écoles sur 187 sont complètement ventilées au CSS de Montréal et au CSS de Laval, 28 établissement scolaires sur 60 sont complètement climatisés.
Malgré cet enjeu, certains acteurs du milieu estiment qu’une journée pédagogique pour les canicules n’est pas forcément une bonne idée.
«Nos écoles sont en milieu défavorisé et très souvent, c’est gagnant pour nous d’avoir les enfants à l’école», a expliqué Martin Duquette, directeur général du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île.
Mme Gélinas ajoute que «certains élèves sont mieux à l’école que lorsqu’on les laisse dans leur environnement».
Lors d’une canicule, des écoles peuvent décider d’organiser des activités à la piscine afin de rafraîchir les enfants, indique-t-on.
«On a une clientèle mieux desservie quand nos enfants sont à l’école autant l’hiver que l’été», a expliqué Mme Gélinas.
Ces mesures n’ont toutefois pas convaincu une mère de famille interrogée par Noovo Info, qui a décidé de retirer son fils de l’école lors d’une journée où la chaleur était extrême.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.