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Le chef du PCQ, Éric Duhaime, estime que l’absence de ces troupes au Salon bleu «fait mal au cœur à la démocratie».
«Il y a un gros déficit démocratique à l’Assemblée nationale, et au lieu d’essayer de corriger cette injuste ou cette distorsion démocratique, M. Legault a refusé que je puisse entrer», a soutenu M. Duhaime en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Le chef conservateur rapporte d’ailleurs que lors de son tête-à-tête avec le premier ministre du Québec, il lui avait demandé une place au sein du parlement, mais que le caucus caquiste refusait la demande.
«Je vais continuer de réclamer justice jusqu'à ce que les conservateurs soient représentés», a-t-il ajouté.
Malgré ce mur, M. Duhaime dit qu’il peut toujours continuer de faire de la politique «à l’extérieur de la bulle».
Également, le chef ne cache pas qu’il est à la recherche de députés qui pourraient rejoindre sa cause de l’intérieur. Il en a d’ailleurs identifié «plusieurs».
«Je suis en maraudage, comme on dit par chez nous», s’est-il exprimé, mais il a refusé d’offrir des noms.
M. Duhaime s’est prêté à l’exercice de donner son point de vue sur plusieurs sujets de l’heure qui monopolisent les conversations à l’Assemblée nationale.
Au sujet de la nomination d’Amira Elghawaby, le chef dit avoir été «le premier» à réclamer son départ. Il estime qu’il est inconcevable de nommer une personne à la défense de la «tolérance», alors que celle-ci ait par le passé eu des propos «intolérables».
Du côté du réseau de la santé, M. Duhaime n’est pas «nécessaire contre» la cellule de crise du ministre de la Santé, Christian Dubé. Cependant, il voudrait que le gouvernement augmente l’apport du secteur privé et informe mieux la population au sujet des dépenses.
Sur la protection du français, le conservateur argumente que «c’est notre devoir en tant que Québécois de mieux maîtriser notre langue, mais aussi de la partager aux autres».
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.