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Actuellement, plus de 50% des stagiaires de l'Université de Sherbrooke ne sont pas rémunérés, malgré que l’on soit en pleine pénurie de main d'œuvre et dans une période économique précaire.
Plusieurs associations étudiantes universitaires au Québec se sont mobilisées dans les dernières années, mais encore aujourd'hui, la situation reste inchangée, selon celles-ci.
«Les mobilisations de l’UQAR, l’UQAM et l’UQO de la dernière année nous prouve que la situation dépasse les bornes», a souligné Jacob Fontaine, coordonnateur aux affaires externes de la FEUS.L’association étudiante soutient que, n’étant pas payés, les stagiaires tombent rapidement dans l’endettement, mettent leurs études sur pause ou finissent tout simplement par les abandonner.
«La rémunération des stages n’est plus une demande des associations, mais bien un besoin pour la société québécoise», a déclaré M. Fontaine. Les programmes universitaires n'ayant pas accès à des stages rémunérés sont majoritairement ceux dans les secteurs publics ou parapublics, comme l'enseignement, le travail social et les sciences de la santé.
Jacob Fontaine a d’ailleurs fait valoir que dans le contexte de pénurie de main d’œuvre vécu actuellement au Québec, les stagiaires, tant ceux en sciences infirmières que ceux en éducation, par exemple, accomplissent les mêmes tâches que leurs semblables sur le marché du travail, sans être payés.