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«On est au cœur du réseau. C’est la colonne vertébrale du réseau du REM, le tunnel du Mont-Royal», a mentionné le directeur principal de CDPQ-Infra, Jean-Philippe Pelletier, au cours de la visite.
Voyez le reportage d’Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo liée à l’article.
En organisant cette visite, les responsables du REM voulaient prouver que les travaux avancent bon train et que le prochain échéancier pour les stations de la portion nord sera respecté.
«Aujourd’hui, on est très confortable avec un échéancier en 2025», a soutenu M. Pelletier, qui n’a toutefois pas voulu s’annoncer sur un mois précis en ce qui a trait à l’inauguration du tunnel.
L’équipe du REM précise cependant que le chantier du tunnel est complété à 82%. Il reste surtout à installer les câbles permettant les communications, un travail aux proportions dantesques.
«Il y a 700 kilomètres de câbles à installer», illustre le directeur du tunnel Mont-Royal pour Nouvlr, Agustin Rey.
En attendant la fin des travaux, il n’y a plus de trains de banlieue qui circulent dans le tunnel. Cela implique que de nombreux usagers doivent prendre l’autobus et rallonger leur temps de voyagement, à leur plus grand dam.
«Mon trajet peut prendre deux heures. J’espère que le REM ouvrira à l’automne», laisse tomber une usagère rencontrée par Noovo Info, qui ne cache pas sa déception lorsqu’elle apprend les retards dans les travaux.