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En plus de ceux qui viennent assister aux spectacles gratuits, plus de 125 000 personnes détiennent un laissez-passer pour le festival en 2023. Et, les commerçants et restaurateurs de la Grande Allée s'attendent à recevoir de la clientèle avant, pendant et après les spectacles.
«C’est quand même 80 000 à 100 000 personnes, environ, qui sortent des Plaines d'Abraham vers 11h15-11h30. Les places et les terrasses sont pleines. Il fait beau. [...] La ville est pleine. C’est vraiment l’fun», a expliqué Philippe Desrosiers, propriétaire de la Brasserie INOX. «Dans mon cas, ça représente facilement un 15% de mon année pour mon chiffre d’affaires, en deux semaines.»
Pour le président-directeur général de l'agence BLEUFEU, Nicolas Racine, l'événement s'ajoute à la beauté de la Ville de Québec lors de la saison estivale.
«Je ne pense pas que beaucoup de commerçants diraient que le FEQ n’est pas favorable pour les affaires. [...] Le festival fait partie de l’offre estivale qui existe et pour nous, c’est de maintenir la qualité au meilleur pour continuer à attirer les gens avec les festivals», a-t-il mentionné en entrevue.
Six festivaliers sur dix habitent à Québec. Les autres proviennent, entre autres, de l’extérieur de la province et même de l’international. Ce fort achalandage a un impact également sur le prix des chambres des hôtels.
«Les réservations sont là dans les livres, autant pour les hôtels que dans les restaurants. Les Québécois qui sont le public majoritaire du FEQ, sont friands d’aventure du plein air», a précisé Jenna Dubé, porte-parole de Destination Québec Cité.
Au centre-ville, les chambres coûtent au minimum 200$ et au maximum 400$ par nuit pendant le festival. Pour l’Association hôtelière de la région de Québec, c’est une bonne nouvelle.
«Dans les livres de réservation, c’est réserver à 78%. Mais le mois de juillet en tant que tel, on parle de 90% de taux d’occupation. On sent qu’il y a beaucoup de monde en ville», a indiqué Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec. «C’est dans la moyenne, c’est moins cher qu’ailleurs au Canada pour les grandes destinations. Ça comble quand même les deux années de pandémie.»
Voyez le reportage de Laurence Royer ci-contre.