Début du contenu principal.
Malgré un «fiasco de communication» auprès de la population, l’historien Jean-François Caron n’est pas de cet avis.
«L’événement comme tel, le retour des grands voiliers, le départ de la Transat Québec Saint-Malo, ça a été un été à mon point de vue, extraordinaire à Québec», a expliqué l’historien en entrevue sur les ondes de Noovo Info.
Fête organisée en 1984 pour commémorer le 450e anniversaire de l’arrivée de l’explorateur Jacques Cartier au Canada, on avait promis un achalandage monstre sur les rives du fleuve Saint-Laurent en vue du défilé des grands voiliers.
«On avait fait peur au monde, on disait que ça allait tellement être gros qu’il fallait se stationner à Drummondville et prendre un bus pour venir à Québec», se souvient le journaliste pour Noovo Info Denis Langlois, qui travaillait à l’époque à la radio de Lévis.
Cela a alors découragé d’innombrables personnes, qui ont décidé de ne pas se déplacer à Québec pour participer aux célébrations.
«Beaucoup moins de gens de l’extérieur sont venus», mentionne M. Caron. «On avait dit qu’il y aurait du monde, que ça serait épouvantable. On avait même annoncé des stationnements en périphérie de l’autre côté du pont.»
Malgré cet échec organisationnel, Denis Langlois garde de beaux souvenirs de cet événement, affirmant qu’il y avait tout de même un million de personnes sur les rives du fleuve pour voir un défilé de voiliers sur 30 km. Au final, les gens de Québec ont pu profiter de la fête, ajoute-t-il.
«Je me souviens d’un spectacle de Beau Dommage, qui était séparé à l’époque, qui s’est réuni pour faire un spectacle au bassin Louise. C’était extraordinaire», a renchéri notre journaliste.
«Ce n’est pas un fiasco, c’est une super réussite et un bel événement.»