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Diverses options sont disponibles pour revaloriser ces arbres emblématiques.
Les municipalités de la province ont mis en place des opérations de collecte durant le mois de janvier. Par exemple, sur le territoire sherbrookois, un entrepreneur passera dans toutes les rues pour «broyer» les sapins déposés devant les domiciles. Par la suite, les copeaux seront amenés à l'écocentre.
«Une fois la collecte terminée, on amène tout ça aux installations de Valoris à la plateforme de compostage», a expliqué Antoni Daigle, agent de projets en environnement de la Ville de Sherbrooke, en ajoutant que le compost servira à l'horticulture.
Du côté des commerçants, ils n'ont pas le choix d'innover et de donner une seconde vie aux sapins invendus.
«Les sapins invendus seront envoyés dans un centre à Drummondville, où ils seront transformés en huile de sapin, soit en huile essentielle ou afin d'être vendus à un commerce qui vend de l'huile», a rapporté Paul St-Pierre, propriétaire de la Sapinière St-Pierre, en précisant cette huile sert à fabriquer des médicaments et même du savon.
Pour ceux et celles qui veulent garder leur sapin, il est possible de le mettre dans son jardin. «Ça peut servir d'abri pour les oiseaux devant l'hiver ou même de refuge pour les insectes en période estivale», a indiqué M. Daigle. «Le sapin va se décomposer assez rapidement.»
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette.