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«Quand je l’ai vu, j’ai commencé à pleurer», confie la jeune femme.
Noovo Info a pu rencontrer la famille endeuillée. Voyez le reportage exclusif de Marie-Pier Boucher dans la vidéo liée à l’article.
Le cauchemar de la famille Jarjour a commencé il y a plus d’un mois, après que le corps du patriarche, décédé à Cuba, ait été envoyé en Russie et non au Québec. À un certain moment, elle ne savait tout simplement pas où se trouvait la dépouille de Faraj.
Avoir enfin la dépouille du patriarche permettra à la famille Jarjour de pouvoir vivre son deuil. «Dans ma tête, il était comme en voyage, il n’était pas mort», exprime Miriam. «On n’était pas capables de vivre le deuil, on était tout le temps stressés.»
La famille Jarjour tient les autorités cubaines responsables de son malheur. Le corps de M. Jarjour, qui est mort d’une crise cardiaque, avait passé huit heures sur une chaise de plage du pays, simplement recouvert d’un drap.
«Du côté humain, du côté de la négligence, on n’est pas contents», laisse tomber Miriam.
S’il admet que l’erreur est humaine, le directeur général d’Urgel Bourgie/Athos, Patrice Chavegros, qui a été impliqué tout au long de la saga, avoue qu’il n’a jamais vu une telle situation après des décennies de pratique.
Les funérailles de Faraj Jarjour pourront enfin avoir lieu le 4 juin prochain, à Laval.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.