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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, la directrice générale de la clinique juridique Juripop a expliqué que le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) sera en droit d’intervenir en cas de débordements.
«Dans une démocratie, on a une liberté de réunion, ça inclut la liberté de manifester. Par contre, la manifestation doit être pacifique, a avancé Mme Gagnon. C’est vraiment au moment où une manifestation n’est plus pacifique, qu’il y a du grabuge, de la violence, que les policiers sont justifiés d’intervenir.»
Une poignée de manifestants se sont déjà rassemblés en début de soirée jeudi devant l’Assemblée nationale pour réclamer la fin des mesures sanitaires. Alors que tout semble se dérouler de manière pacifique, les policiers pourront réaliser plusieurs arrestations si des méfaits sont commis.
«Les policiers ont le droit d’intervenir dès qu’ils pensent qu’un manifestant a commis un acte criminel ou est sur le point d’en commettre un», a mentionné Sophie Gagnon.
Un policier peut y aller de plusieurs types d’interventions, dont la détention, l’arrestation, jusqu’à l’utilisation de la force, rappelle-t-elle.
«Des gaz lacrymogènes peuvent être déployés par les policiers. Ils doivent maintenir l’ordre, la paix et la sécurité, mais aussi de prévenir les crimes.»