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La population est appelée à rencontrer les intervenants régionaux et nationaux pour discuter de la contamination aux PFAS en provenance de la base militaire de Bagotville.
Les principales craintes de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) sont les conséquences à long terme sur la santé. C’est d’ailleurs ce qui préoccupe la population, sachant que la concentration de PFAS dans l’eau continue de fluctuer.
Voyez le compte-rendu de Johanie Bilodeau surle sujet dans la vidéo liée à l'article.
Rappelons que l’INSPQ présentait lundi les résultats de ses analyses qui démontraient que l’eau représente un risque négligeable pour la santé et que les gens peuvent la boire sans danger. Mais, tout de même, la Santé publique veut remédier à la situation.
«Les scénarios qu’on fait ce sont les scénarios du pire cas possible, dont une exposition à long terme de toute la durée de vie. Malgré ce scénario, on arrive à la conclusion, dans l’état actuel des connaissances, que l’exposition au PFAS ne posait pas d’enjeux particuliers», a indiqué Mathieu Valcke, conseiller scientifique spécialisé en toxicologie à l’INSPQ.
Il ajoute d’ailleurs que la science évolue et qu’il y a tout de même des incertitudes dans un exercice comme celui-ci. «Même si on ne met pas en évidence un risque, ce n’est pas une raison pour ne rien faire, il faut quand même baisser les niveaux d’exposition.»
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