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Selon la fondatrice du mouvement Québec contre les violences sexuelles, Mélanie Lemay, banaliser un cas de violence sexuelle d’une telle façon peut avoir de graves conséquences auprès des victimes d’agression sexuelle.
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«Ça démontre aussi qu’il reste énormément de chemin à faire. #Metoo ou pas, on constate qu’il reste encore beaucoup à changer au niveau de la société», a-t-elle lancé jeudi en entrevue sur les ondes de Noovo Info.
Crédit photo: Noovo Info
Mme Lemay a par ailleurs demandé au gouvernement ainsi qu’à tous les élus de l’Assemblée nationale à passer «de la parole aux actes» et d’y aller de plusieurs campagnes de sensibilisation afin de créer un climat favorable aux victimes, qui pourront être à l’aise de parler de ces expériences traumatiques.
«Qu’on le veuille ou non, c’est la position par défaut de ne pas en parler, a ajouté la fondatrice de l’organisme. C’est souvent plus sécuritaire à cause qu’on n’est pas dans une société qui favorise le fait d’en parler, car on a encore des perspectives et des visions du monde qui datent d’un autre siècle.»
Mme Lemay a par ailleurs salué la sortie publique de Catherine Fournier, qui permettra de faire «avancer les choses». «Mais envoie un certain signal qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire.» La fondatrice de Québec contre les violences sexuelles a par ailleurs déploré le manque de soutien que Mme Fournier a reçu lorsqu’elle était députée à l’Assemblée nationale, alors que «seulement deux députés avaient été là pour elle à l’époque».
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.
Lors de leur émission mardi, Simon Tremblay et Frédéric Gagné de la station de Cogeco 95,7 KYK, se sont questionnés sur les intentions de Mme Fournier le soir des évènements. «Mais qu'est-ce qu'elle faisait là? Imagine le party. Il [Harold LeBel] vient de se séparer de sa femme et sa plus belle collègue arrive dans son lit», peut-on entendre dans le segment.
On ajoute: «si j’ai une collègue qui ressemble à Catherine Fournier, qu’on prend un verre ensemble à mon appartement toute la soirée, et que je l’invite [...] à venir partager mon lit alors qu’il y a une autre chambre et qu’elle dit oui, ça se peut que je “m’essaye”».