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Directement dans l'entrée de l'établissement, un kiosque du guichet d'accès à la première ligne (GAP) accueille les patients. L'objectif: offrir une alternative aux malades dont la condition ne requiert pas d'être vus à l'urgence.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo ci-contre.
«Ça peut être un médecin, ça peut être un rendez-vous dans la journée-même. Mais ça peut être un autre service comme la pharmacie, le CLSC...» explique Coralie Laflamme, cheffe de service du guichet d'accès à la première ligne (GAP) pour le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal.
Mis sur pied il y a près de trois semaines, le projet permet quotidiennement de rediriger entre 25% et 50% des patients.
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L'initiative est appréciée des patients, qui s'évitent ainsi des heures d'attente, mais aussi du personnel de l'urgence qui peut concentrer ses énergies sur les cas réellement urgents.
Le projet pilote se déroulera sur une période de trois mois. S'il est considéré comme une réussite, les kiosques du GAP pourraient se retrouver dans toutes les urgences de la province.
L'urgentologue Alain Vadeboncoeur souligne que cette initiative fait partie de la stratégie visant à diriger les patients vers les bonnes ressources afin de soulager la pression sur le système de santé québécois.
Voyez l'intervention complète du Dr Alain Vadeboncoeur dans la vidéo afin de connaître notamment son point de vue sur les agences privées en santé .