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Alors que plusieurs enseignants se demandent comment ils feront pour le changement d’air soit suffisant dans leur classe, et ce, en plein hiver, le gouvernement a répondu qu’il misait sur l’ouverture régulière des fenêtres dans les écoles n’ayant pas de système de ventilation mécanique.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, vendredi, le Dr Stéphane Perron s’est prononcé quant au plan de Québec sur le retour en classe ainsi que la ventilation dans les salles de classe.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«Comme chacun des édifices est très différent, ça peut varier, a expliqué le médecin-conseil en santé au travail à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Mais plus on ouvre les fenêtres, plus il va y avoir une bonne circulation d’air. Quand il fait très froid, c’est très dur de les ouvrir tout le temps, donc il faut profiter des moments en fait.»
«Les fenêtres sont un très bon mécanisme pour échanger l’air», a-t-il ajouté.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations du secteur scolaire a dénoncé, il y a quelques jours, que le gouvernement ne mise pas, comme l’Ontario, sur l’installation d’échangeurs d’air et d’unités portatives dans les classes et les locaux où la qualité de l’air est déficiente.
Le médecin-conseil de l’INSPQ a répondu aux critiques concernant l’absence de purificateurs d’air dans les écoles de la province.
«Les purificateurs d’air, il faut savoir que, quand on regarde presque toutes les organisations mondiales, ils sont recommandés juste dans une circonstance, c’est quand il n’y a absolument pas de ventilation», estime-t-il.
Selon Dr Perron, les purificateurs d’air n’aideront pas à empêcher les contaminations dans les écoles, alors que le port du masque demeure la meilleure option.
«Les purificateurs d’air, c’est sûr que c’est si, y’a une chose importante à savoir, c’est que la COVID se transmet encore et toujours surtout à proximité. Donc, c’est quand vous allez manger avec du monde, quand vous êtes très proches des gens, c’est là que vous allez l’attraper», a-t-il prévenu.
«Miser sur un masque sur le visage, qui filtre la COVID ou tous virus, ça va être de loin une stratégie supérieure, parce que le purificateur d’air, vous le mettez sur le coin de la salle ou vous le mettez ailleurs, mais les gens parlent quand même un à côté de l’autre, ça ne serait tout de même pas efficace.»