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La directrice générale de l’organisme, Eva Villalba, a identifié les lacunes importantes des soins en oncologie au Québec.
À voir dans la vidéo ci-contre.
«Les répercussions de la pandémie vont avoir des effets, on va avoir plus de 8000 cas supplémentaires de cancer d’ici 2030, a-t-elle expliqué, vendredi sur les ondes de Noovo Info. On a besoin d’un plan sur 10 ans pour diminuer la mortalité et la morbidité.»
Mme Villalba a d’ailleurs affirmé que plus de 4000 cas de cancer ont été sous diagnostiqués dès la première vague de la pandémie.
«Donc, c’est évident qu’une deuxième vague, une deuxième occasion de délestage, ça évoque beaucoup de peur, d’anxiété et d’angoisse chez les personnes touchées par le cancer.»
On a pu voir plusieurs histoires de Québécois atteints du cancer, qui ont vu leur opération être reportée ou tout simplement annulée. Une chose qui est vivement critiquée par l’organisme.
«Pourquoi le délestage est un réflexe si facile? C’est un choix qu’on fait de privilégier la maladie de la COVID au-dessus des cas de cancer ou d’autres maladies graves», a critiqué la directrice générale.
«On doit vraiment réfléchir à comment on priorise, mais aussi comment on peut bâtir un système de santé qui est plus résilient, qui n’a pas besoin d’avoir recours au délestage, ajoute-t-elle. Et pour se faire, on a besoin de planifier et d’anticiper d’autres crises, d’autres pandémies, mais aussi d’autres chocs au système de santé.»
Mme Villalba soutient qu’obtenir de données quotidiennes à l’instar du bilan COVID «aiderait à prendre de meilleures décisions de santé publique».
«Pouvez-vous croire qu’on n’a pas de données plus à jour que de 2013 pour les cas de cancer, de mortalité et d’incidence au Québec? C’est incroyable de penser qu’on ne sait même pas ces informations-là.»
Malgré la situation actuelle dans les hôpitaux, la Coalition priorité cancer demeure optimiste et espère que le projet de loi 19, avancé par le ministre de la Santé, Christian Dubé, permettre «d’aider à régler cette grande lacune».