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Ce phénomène a causé une importante pénurie de main-d’œuvre. Des salles d’opération ont d’ailleurs été fermées pour une durée indéterminée par le CIUSSS-MCQ.
Des patients ont donc dû être transférés à l’hôpital de Trois-Rivières pour recevoir des soins. Chaque chirurgie prévue à La Tuque est analysée individuellement. Les chirurgies non urgentes seront tout simplement remises à une autre date.
Les femmes qui accoucheront prochainement seront quant à elles transférées à l’hôpital de Shawinigan.
De son côté, le Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec dénonce l’inaction de l’employeur, qui n’aurait «pas pris les moyens raisonnables pour faire cesser ce climat malsain rapidement».
La présidente du syndicat, Patricia Mailhot, affirme que les infirmières disaient être «au bout du rouleau» et que la situation était «insupportable».
«On veut que le CIUSSS prenne des actions concrètes dès maintenant pour que ce climat malsain cesse», a-t-elle lancé.
Le syndicat rappelle que La Tuque se situe en Haute-Mauricie et que les enjeux de recrutement sont bien réels.
«C’est un petit milieu. On a vu un exode dans les dernières années. C’est très précaire au niveau des soins», a déploré Mme Mailhot.
Le CIUSSS-MCQ a refusé de commenter le dossier en raison «d’enjeux légaux», mais a répondu par écrit qu’il prend cette situation «très au sérieux».
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.