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«Ma mère m’a toujours dit de ne jamais dire jamais, alors je ne dirai pas jamais, mais cependant je suis à la maison à faire mon C.V. J’ai aussi pansé mes plaies parce qu’honnêtement, ça fait mal une défaite électorale. Alors, je ne suis pas là-dedans actuellement», a expliqué l’ex-députée libérale en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
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Mme Melançon, qui a été députée libérale de la circonscription de l’île de Montréal depuis 2016, a été au coude à coude avec Alejandra Zaga Mendez de Québec solidaire (QS) tout au long de la soirée électorale. C’est finalement la candidate solidaire qui a eu le dernier mot grâce à une avance de 461 votes.
«Pour moi, actuellement, ce n’est pas le temps de penser à la chefferie, a-t-elle réitéré. Bien sûr, je regarde ça avec une attention particulière puisque je suis membre de ce parti depuis plus d’une vingtaine d’années, alors c’est très important pour moi de savoir de quoi il en retournera, mais actuellement ce n’est pas dans mes plans du tout.»
Mme Melançon a assuré que Marc Tanguay saura remplir le rôle de chef par intérim du PLQ à la perfection.
«C’est un rassembleur, c’est un homme qui est très respecté des collègues aussi, alors dans le rôle de chef intérimaire, il saura très bien trouver sa place», a-t-elle mentionné.
L’ex-députée de Verdun espère d’ailleurs que M. Tanguay parviendra à «tendre la main à Marie-Claude Nichols pour la ramener à l’intérieur du caucus» et que le Parti libéral soit en mesure de rebâtir et de relever après avoir connu des «résultats désastreux» le 3 octobre dernier.
«Ce que ça va prendre, c’est une véritable course cette fois-ci. Une course pour pouvoir avoir un véritable débat guidé, où on va pouvoir aller à la rencontre des militants et où on va pouvoir bien sûr aller avec la base des valeurs libérales», a conclu Mme Melançon.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.