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Ce rapport d'experts visait à identifier des solutions pour réduire les dépenses dans le transport collectif.
Les 10 sociétés de transport en commun de la province, dont la STTR, pourraient dégager à terme des économies totalisant 346 millions $, mais cela impliquera un changement des façons de faire et probablement de sérieuses parties de bras de fer entre ces sociétés et leurs syndicats.
Une bonne part des augmentations de coûts d’exploitation est en partie incompressible, notamment des éléments comme le prix du carburant, qui a connu une importante flambée sur la période de cinq ans étudiée. Cependant, les plus grandes sociétés de transport réussissent à obtenir des réductions de prix en raison du volume d’achats, un avantage dont les autres pourraient également bénéficier en mettant leurs achats en commun.
Ceci dit, la STTR, sans déficit, était loin d’être la société la plus visée par l’analyse. Parmi les recommandations formulées, la plupart ne sont pas des enjeux qui concernent la STTR.
«On veut travailler peut-être sur la mutualisation avec le public, la Ville», a toutefois concédé Michel Byette, président de la STTR. «Il y a peut-être des choses à regarder au niveau de l’utilisation des garages, des espaces libres; au niveau de l’informatique, par exemple, qui nous permettraient d’éliminer des coûts sur des choses essentielles, mais pas nécessairement directement liées au service à la clientèle.»
La STTR dessert une population de près de 150 000 personnes qui effectuent annuellement plus de 2,1 millions de déplacements, sur un territoire de près de 300 kilomètres carrés, avec plus de 150 employés.
Avec de l'information de La Presse canadienne.