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Sur les 130 000 chats présents sur le territoire de la Vieille Capitale, seulement 9000 de ces animaux de compagnie ont été inscrits au registre, alors que la Ville comptait y inscrire 13 000 en 12 mois, ce qui représente 10% de la population féline.
Inscrire son animal au registre vient avec des coûts supplémentaires pour les citoyens de Québec, ce qui expliquerait ce manque d’engouement auprès de la population.
La propriétaire du café félin Ma langue aux chats, Lisa Cyr se demande si le registre est la meilleure méthode pour minimiser les abandons d’animaux. «On aurait pu faire autrement», a-t-elle lancé.
«On vient piger dans les poches des gens qui ont des animaux au lieu de faire de l’éducation pour minimiser les abandons et à faire opérer leur animal pour éviter qu’il y ait d’autres animaux», a avancé Lisa Cyr.
Le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, ajoute que les citoyens ne prennent pas le registre au sérieux en raison du manque d’explications.
«Ils se demandent pourquoi ils paieraient ça. Je me demande si ça n’a pas coûté plus cher à la Ville que ce que ça coûte aux citoyens», a-t-il conclu.
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